HISTOIRE, RENCONTRES ET DÉCOUVERTES
Un dépaysement total pour des vacances inoubliables.
La maison Kasbah Titrit & spa, situé dans le village de Tamdakhte, vous propose un rencontre avec la culture amazighe (berbère).
Tamdakhte est un village amazigh, situé dans la vallée Ounila, qui constitue l’ancienne piste des caravanes, reliant l’Afrique Sahélienne à la ville de Marrakech, haut lieu de commerce. Au delà de sa richesse historique, cette vallée regorge de merveilles.
Une architecture monumentale que l’on découvre à travers les kasbahs. Des grottes troglodytes, habitats historiques creusés et aménagés dans des grottes qui servaient de greniers et de refuges pour les populations. Ou encore des villages ocres qui se fondent dans les montagnes multicolores, contrastés par des vergers en terrasse irrigués par des Khettaras.
Les khettaras sont des canalisations souterraines datant de plusieurs siècles, qui permettent de drainer l’eau des nappes phréatiques en surface, jusqu’aux palmeraies et aux vergers. Ce système très ingénieux est une réponse économique, écologique et durable aux besoins en eau et aux changements climatiques.
Les populations amazighes sont présentes sur un vaste territoire ; allant de Siwa (Egypte) aux îles Canaries, et de la méditerranée aux pays subsahariens, depuis au moins 2968 ans (calendrier amazigh). Le mot berbère est dérivé du grec barbaroi et retenu par les Romains dans barbarus, puis récupéré par les Arabes en barbar et enfin par les Français avec berbère. D’ailleurs ce terme désignait avant tout les « gens dont on ne comprend pas la langue », c’est-à-dire les étrangers.
Par extension, le mot a signifié « sauvage » ou « non-civilisé ». C’est pourquoi les Berbères se désignent eux-mêmes par le terme Imazighen au pluriel (Amazigh au singulier). Le mot tamazight marque le féminin et désigne la langue ; Tamazgha représente le territoire (la Berbérie). Amazigh peut être traduit par «homme noble» ou «homme libre».
L’art amazigh est un art décoratif qui se manifeste dans les tapis et la céramique sous forme de symboles géométriques. Symboles que l’on retrouve aussi dans l’architecture.
L’architecture amazighe est diversifiée suivant les époques (punique, romaine, musulmane), mais aussi suivant sa localisation et sa fonction. Les plus connus sont : L’agadir (grenier collectif), la tighremt (la kasbah), l’ighrem (le ksar). Le village de tamdakht et ses alentours offrent la possibilité de découvrir ce patrimoine architectural souvent laisser à l’abandon.
Autres éléments caractéristiques de la culture amazighe, l’ahidous et l’ahwach, chants poétiques accompagnés de danses traditionnelles ancestrales. L’ahidous et l’ahwach sont des divertissements par excellence mais aussi des moyens d’expression complets et vivants. Femmes et hommes forment des rondes souples et ondulantes, accompagnées de chants (izli, izlan), au rythme des bendirs et des battements de mains.
Ces moments festifs sont souvent accompagnés de repas collectifs préparés par les femmes. La cuisine locale s’inspire des traditions et s’adapte aux ingrédients de la région. Une cuisine raffinée, savoureuse, copieuse et épicée.
Outre les valeurs, les coutumes et l’histoire, le cœur de l’identité amazighe se trouve dans sa langue et l’art de la manier. La poésie est omniprésente dans les différentes manifestations et activités des (T)Imazighen(t). Elle accompagne l’individu tout au long de sa vie. Le poète, « Amdiaz » est une bibliothèque ambulante. Aussi riche que variée, la poésie amazighe comporte de nombreux genre qui ne cessent d’inspirer de nouvelles productions.